Le Liban en perdition ?

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« Aidez-nous à vous aider », exhorte Le Drian aux dirigeants libanais. Cette formule prononcée par le ministre des Affaires étrangères de la France démontre à quel point le pays du cèdre a besoin de réformes rapides et efficaces.

Actuellement en crise, le Liban subit une chute dramatique de sa monnaie. Cette chute vertigineuse de la LIVRE libanaise a entrainé avec elle le pouvoir d’achat des Libanais. Ainsi, près de la moitié de la population libanaise vit actuellement en dessous du seuil de pauvreté. Cette grave crise économique conduit le pays du cèdre aux portes de la famine et de la guerre. L’insécurité augmente, les vols, les violences, la peur grandissent, l’espoir se meurt. Une vidéo, montrant un Père de famille braquer une pharmacie pour des couches démontre à quel point la situation est dramatique.

Comment surpasser cette crise ?

Le Gouvernement libanais peine à répondre à cette crise. Celui-ci donne l’impression d’être impuissant et surtout de s’en moquer éperdument. Le Liban est comme figé, sans solution. Alors qu’il est aujourd’hui urgent que les responsables politiques prennent leurs responsabilités, en mettant le régime confessionnel sur la voie des réformes ; rien ne se passe. Un régime laïque fondé sur la méritocratie : voilà la seule solution viable. Un véritable État-nation, souverain et démocratique. Cela mettrait fin à des années de corruption, et d’impunité.

Depuis la révolution libanaise ayant débuté en 2019, l’État libanais subit une forte contestation de son régime confessionnel. Mais tout cela reste bloqué. La raison ? Si le système confessionnel tombe, les dirigeants aussi. S’ils commencent à réformer, ils se mettent en péril.

La question à vraiment se poser est ; qui gagnera ? L’intérêt de la population [du pays] ou celui de ces dirigeants ?

Iront-ils jusqu’à tuer le pays ?